Le 21 février 1987, je suis né avec une malformation, oui pour ceux qui ne le savaient pas, il me manque des orteils aux pieds, j'ai un pouce avec une phalange en plus et un ongle en moins sur un doigt.
Rien de gênant physiquement, j'ai toujours tout fait comme les autres enfants mais assez pour me priver tant que cela n'a pas été accepté dans la tête. Aujourd'hui j'en parle librement avec le sourire mais ce ne fût pas toujours le cas.
Le 10 janvier 2018, je suis devenu papa, Mahé est né, avec les mêmes pieds que papa et un oublie à la conception de 3 doigts et il fait tout comme tout les enfants, je dirais même qu'il est très doué.Une chose est sûre, depuis cette date, je ne pouvais plus me cacher pour lui et je devais accepter ma différence. Un cadeau de la vie!!!!
Alors un immense merci à tous ceux qui m'ont aidé de près ou de loin a accepter ma différence. La différence est une force quand on l'a intégrée et le cacher pour mon cas, une belle connerie.
Je soutien donc l'ASSEDEA cette année encore pour aider l'association à vivre, organiser des évenements comme la journée des familles, participer à la course des héros, faire des sorties etc....
Je vous suggère de faire un don à ASSEDEA. Les dons sont reversés par Alvarum. Pour participer, j'ai besoin de récolter un minimum de 250€, C'est très facile et 100% sécurisé. L'ASSEDEA sera présent à la course des héros sur plusieurs villes en France en juin.
Merci pour votre soutien et je vous glisse quelques mots lu dans la préface d'un livre sur la différence
Les enfants voient nos différences avec leurs propres yeux, avec cette douceur et cette naïveté qu'on aime tant ; alors pourquoi ne pas en profiter pour ouvrir le dialogue sur ce sujet qui rend l'humanité si riche et si belle.
C'est aussi l'occasion de parler de la tolérance, celle de l'autre dans toute sa singularité. permettre à l'enfant de voir la différence comme ordinaire, et de faire de sa différence quelque chose d'extraordinaire.
Car qu'importe votre couleur de peau, votre taille, votre poids, la longueur de vos jambes, vos cicatrices, votre pilosité, vos handicaps... on est tous beaux et uniques. Une idée à laisser germer dès le plus jeune âge chez nos tout-petits afin qu'eux aussi, en grandissant, puissent en faire une force et revendiquent cette tolérance.
JONATHAN LAUNAY