Je m'appelle Alexandre Lavoué, j'ai 20 ans, et si je cours aujourd'hui, c'est pour mon grand-père Jean-Marc, le cœur chargé de souvenirs.
Mon grand-père.
Il y a 7 ans, il est parti, emporté par une maladie rare et sans pitié : la paralysie supranucléaire progressive (PSP), une forme sévère de Parkinson, aujourd'hui encore incurable.
Mon grand-père, c'est celui qui m'a appris à tenir debout sur mon vélo quand j'étais petit.
Je me souviens encore du moment où il m'a lâché pour la première fois, assis sur mon petit bicycle, dans les grandes allées de sa maison de campagne. J'étais petit, j'avais peur de tomber.
Mais au moment où je prenais de la vitesse, il a relâché la selle… sans que je m'en rende compte.
Je roulais seul. Et pourtant, je savais qu'il était là, juste derrière moi, avec son regard bienveillant et fier.
Si aujourd'hui je cours, c'est pour permettre à d'autres petits-enfants de vivre ces moments-là avec leurs grands-parents.
C'est pour le petit garçon que j'étais, qui aurait aimé apprendre encore tant de choses à ses côtés.
Pour qu'il m'apprenne non plus à me tenir debout sur un vélo, mais à me tenir debout, pleinement, dans la vie.
Et cette année, pour la quatrième fois, je cours pour lui.
Je cours pour tous ceux que la PSP prive peu à peu de leurs gestes, de leur regard, de leur voix.
Je cours pour soutenir l'association PSP, qui finance la recherche et accompagne les familles dans ce combat silencieux contre cette maladie.
Alors s'il vous plaît,
Même si cette maladie ne touche "que" 2 000 personnes en France, et qu'elle est dite "orpheline", elle n'en est pas moins dévastatrice.
Chaque euro compte.
Chaque don, aussi modeste soit-il, est une étincelle d'espoir — pour les malades, pour leurs proches, pour l'avenir.
Merci, du fond du cœur, à ceux qui décideront de faire un geste pour m'accompagner dans cette course pour la vie.