Bonjour à tous,
Souvent, on me dit : "Mais, ils vont bien?". Comme si pour la plupart des gens, naître préma, c'est naître avec quelque chose en moins ou garder une séquelle pour la vie.
Alors je réponds souvent, très simplement: "Oui, ils vont bien. Ils sont en parfaite santé". Mais je sens dans le regard de mes interlocuteurs ce besoin d'en savoir plus et de comprendre.
La prématurité intrigue, renvoie à la peur de perdre un enfant, à l'angoisse de l'handicap et plus simplement à la peur de la mort.
Bien sur, leurs naissances à trois ans d'intervalle furent à chaque fois soudaines, trop rapides et imprévues. Bien sur, leur poids de naissance fut un choc (1 kilo, puis 2 kilos). Bien sûr le fait d'avoir à nouveau donné naissance à un préma malgré le repos forcé fut une grosse remise en question.
Mais on peut aussi retenir de la prématurité les jolies choses: les petites victoires gagnées chaque jour, le nombre incalculable de "peau à peau" pour se remonter mutuellement le moral, la sensation d'avoir donné la vie à des battants, la preuve qu'en tant que maman (et papa) on peut se surpasser dans l'épreuve, la joie de vivre en France où le traitement des prémas est exemplaire et la bienveillance, patience et douceur des médecins et puéricultrices.
C'est tout çà aujourd'hui que je souhaite garder de la prématurité et aider au mieux Sos Préma afin que d'autres petits bouts de choux nés trop tôt aient eux aussi la chance d'être bien pris en charge et aimés malgré la couveuse, les fils, les alarmes, le scope, et les perfs.
Pour les aider, je vous suggère de faire un don à SOS Préma ou de faire la promotion de mon initiative. Même un petit don peut faire la différence alors aidez-nous, car tout le monde peut un jour avoir un préma dans son entourage.
Les dons sont reversés par Alvarum.
C'est très facile et 100% sécurisé.
Merci pour votre soutien
Heloise