Pour ma nouvelle participation à l'Ecotrail, j'ai souhaite soutenir l'association "Le Cartable Fantastique" qui fait un travail très important pour faciliter la scolarité des enfants en situation de handicap, et plus particulièrement dyspraxique.

La dyspraxie au quotidien... voici le récit que la maman de Constance m'a envoyé pour mieux vous présenter ce handicap et aussi le soutien apporté par le Cartable Fantastique.
Prenez le temps de le lire, et si vous le souhaitez, n'hésitez pas à faire un don à l'Association via ma Cagnotte.

Chaque matin, vous vous levez.
Vous prenez une douche, vous préparez votre café, vous beurrez vos toasts, vous vous brossez les dents. Des gestes normaux, automatiques. Vous pourriez le faire les yeux fermés. Vous n’y pensez tellement pas, que même quand vous n’avez qu’un œil ouvert ou quand vous êtes fatigué, votre corps semble programmé. Vous le faîte. Vous grimacez, mais vous le faites.
Pour ma fille, aucun de ces gestes n’est automatique. Elle se lève, elle peine à coordonner ses mouvements, verser du jus d’abricot dans son verre va lui prendre du temps. Et, parfois, elle échouera même et abandonnera : « maman, fais-le, j’ai peur de renverser ! ». Ensuite, elle ira s’habiller, peinant pour mettre ses chaussettes ou boutonner son gilet.
Tout ça, pour se rendre à l’école où on lui demandera d’écouter et d’écrire en même temps. Là encore, elle n’y arrivera pas.
C’est ça, la dyspraxie. C’est manqué d’automatisme. C’est comme si votre corps n’avait pas la faculté d’enregistrer les automatismes. Et quand il le fait, cela demande une énergie tellement importante, que vous êtes ravagé de fatigue. La dyspraxie, c’est aussi la motricité fine. Pour vous, tenir un stylo est simple. Pour elle, c’est un exercice périlleux, qui lui demande du temps. Elle écrit, à son rythme. Mais, évidemment, elle préfère l’ordinateur.
Elle compte. Mais en utilisant des jetons. Car dans la dyspraxie, il y a la dyspraxie visuo-spatialle, celle qui fait que votre œil ne suit pas la ligne, ne détecte pas les nombres, s’égare dans les paragraphes. La notion d’espace est compliquée. La latéralité n’existe pas. Constance écrit de la main droite, mais se brosse les dents de la main gauche. Elle dessine avec bonheur, tire la langue de concentration pour ne pas déborder. Quand elle fait un dessin – un dessin où elle n’a pas débordé et mis quantité de couleur – vous n’imaginez pas la joie et la fierté dans son regard. Ce moment où elle se dit – et où on se dit aussi, en tant que parent - : ça y est, j’ai réussi !
Depuis septembre, Constance est en classe ULIS. Cela veut dire qu’elle est considérée comme une enfant handicapée, qui nécessite une structure scolaire adaptée. Elle est entourée, elle vit avec des enfants qui ont aussi un trouble. Je crois que personne ne peut imaginer à quel point cela a changé la vie de notre fille. L’école, qui était un enfer quotidien pour elle, tant dans la classe que dans la cour, est devenue enfin un lieu d’apaisement. Elle aime apprendre, elle récolte des bons plans. Et elle réussit, à force de travail et de répétition. Lire une phrase de quelques mots est une victoire, tant pour elle, que pour nous. Nous battre pour qu’elle obtienne cette classe, nous battre pour les soins, nous battre pour expliquer a enfin fonctionné. Certes, nous n’avons pas gagné la guerre, mais une belle bataille.
Mais nous ne pouvons pas nous battre seuls. Et surtout, il y a beaucoup de parents, qui se battent aussi. Soutenus parfois, perdus souvent. Le Cartable Fantastique est un vrai appui. En mettant à disposition des outils, répondant spécifiquement aux besoins des élèves dyspraxiques, il permet à ces enfants d’acquérir les compétences basiques comme la lecture, les mathématiques ou l’écriture. Des textes adaptés, des exercices visuellement simplifiés où l’œil ne part plus en balade. Créer du contenu et le mettre à disposition : voilà la clé de la réussite des dyspraxiques à l’école. Car au-delà de leur handicap, ces enfants sont volontaires, enthousiastes, joyeux.
Aidons-les à réussir pour qu’ils puissent tous se dire, chaque matin en se brossant les dents : ça y est, j’ai réussi !


Pour m'aider, je vous suggère de faire un don à Le Cartable Fantastique ou de faire la promotion de mon initiative.
Les dons sont reversés par Alvarum.
C'est très facile et 100% sécurisé.
Merci pour votre soutien!
Alexandre

pour plus d'informations sur l'association : https://www.cartablefantastique.fr/association/notre-role/